Nous sommes allés à la rencontre de Lionel Acéro, un jeune artiste gabonais qui se lance pleinement dans la musique.
Bonjour Lionel Acéro. Comment allez-vous ? “Bonjour. Je vais bien. Merci.”
Pouvez-vous vous présenter s’il vous plaît ? Qui se cache derrière l’artiste ? “Je me nomme Albin Lionel Beh. J’ai 31 ans. Je suis né le 06 mai 1991 à Libreville au Gabon.”
Quel est votre style musical ? “Je fais dans le zouk, la kizomba et le tradi-moderne. Je touche à tout mais mes bases sont celles précitées. J’ai toujours été un crooner à l’image de Landry Ifouta. Je veux remettre l’amour au goût du jour dans la chanson gabonaise. C’est pourquoi je chante l’affection.”
Quel est votre parcours ? “J’ai commencé la musique depuis pratiquement 15 ans. J’ai d’abord fais des concours de Karaoké à Louis (ndlr, un quartier de Libreville au Gabon). Ensuite, je me suis lancé en orchestre en 2011. À l’âge de 12 ans, je suis lancé dans la musique comme chanteur, auteur, compositeur et interprète. C’est lors des nuits karaokés dans le quartier huppé de Louis que je me suis fait découvrir par un public select qui va m’encourager à plutôt aller faire exploser mon talent dans les orchestres de la capitale. En 2012, armé de courage et de détermination, j’ai participé à un concours de musique organisé par Gabon Télévision à travers l’émission “Saga Africa” mais j’ai malheureusement été recalé en demi-finale. Loin d’abandonner mon combat pour devenir un véritable artiste professionnel, j’ai affûté mes armes au sein de nombreux orchestres de la ville sans trop me soucier d’être payé, le but étant simplement pour moi de réviser ma voix et de m’habituer à la scène. Il fera par la suite plusieurs autres concours de musique qui vont le faire aimer du monde notamment dans les orchestres “Les Associés” puis, dans “Bénédiction Musica” dans lesquels j’ai pu interpréter les répertoires de Pierre Claver Akendengue et de Pierre Claver Zeng, deux de mes modèles. Fort de cette grande expérience acquise, je viens d’enregistrer au Studio “One Live”, chez Katumba, mon premier single, une kizomba intitulée “Ornella”, une chanson d’amour. Enfin, je tiens à préciser que je suis soutenu par le Restaurant Bar New Molokai et la Radio Ubuntu.”
Quelles sont vos perspectives pour l’avenir ? “J’ai un nouveau single qui arrive et je prépare un double album de 12 titres, six de chaque.”
